Deux études menées par des scientifiques espagnols du Conseil supérieur de la recherche scientifique espagnol (CSIC) et parues dans les revues du groupe Nature Scientific Report et ISME Journal, respectivement, ont, pour la première fois, quantifié et classifié les effets de certaines pathologies sur notre microbiote intestinal en se basant sur l’observation des substances issues de la décomposition des molécules des aliments par les bactéries, soit les métabolites.

Le Professeur Sven Pettersson, chercheur principal de cette étude et membre du Département de Microbiologie, tumeurs et biologie cellulaire à l’Institut  Karolinska affirmait que, « étant donné que la composition et la diversité du microbiote évoluent au cours du temps, on serait tenté de conclure que l’intégrité de la barrière sang-cerveau peut aussi fluctuer en fonction du microbiote. »

Les résultats de l’étude, parues dans le numéro d’octobre du magazine mBIO ont mis en évidence un déséquilibre du ratio entre les deux groupes de microorganismes les plus nombreux dans l’intestin humain (Bacteroides et Firmicutes) en faveur des premiers, tandis que la charge et la diversité bactériennes [globales] restaient similaires chez les patients et le groupe de contrôle.

Selon les conclusions d’une étude publiée récemment dans Bio®, la revue en accès libre de la Société américaine de microbiologie (American Society for Microbiology), le transfert de microbes du colon d’une souris atteinte d’une tumeur colorectale à un rongeur sain

Nous avons déjà expliqué que l’ensemble des bactéries présentes dans notre système digestif, le microbiote intestinal, joue un rôle essentiel dans la bonne santé des personnes. Parmi d’autres fonctions, cet « organe », tel que le définissent certains scientifiques, assure en grande

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