À propos de Cristina Sáez

Cristina Saez est une journaliste scientifique indépendante. Elle coordonne la section scientifique du journal ARA et écrit pour plusieurs médias, tels que le magazine National Geographic, des centres de recherche et des sociétés scientifiques. Elle a été récompensée pour son travail journalistique par plusieurs prix, notamment les prix Boehringer Ingelheim, Fondation Roche, Accenture et Concha Garcia Campoy, tous dans le domaine du journalisme médical. Elle est l’auteure de La ciencia de microbiota (Cúpula, 2022) et de Siempre adelante, les mémoires du cardiologue Valentí Fuster (Cúpula, 2024). Suivez Cristina sur Bluesky @crisaez.bsky.social.

Une nouvelle étude révèle que la consommation d’aliments riches en fibres peut jouer un rôle crucial dans la prévention du cancer. La recherche montre que le microbiote intestinal, lorsqu’il digère des fibres, crée certains produits, tels que le butyrate et le propionate, qui peuvent modifier l’expression des gènes et exercer des effets antitumoraux. Ces résultats soulignent combien l’inclusion dans notre alimentation quotidienne de céréales complètes, légumes, fruits, légumineuses et noix est importante pour favoriser la santé à long terme.

Le rôle essentiel des bactéries intestinales sur la santé générale est reconnu déjà depuis des années. La composition déséquilibrée de ces bactéries a été associée à des maladies auto-immunes, gastro-intestinales et métaboliques, avant d’être associée plus récemment à des troubles cardiovasculaires. Les chercheurs se penchent de plus en plus sur l’axe intestin-cœur et suggèrent que le microbiote intestinal pourrait devenir une nouvelle cible thérapeutique pour prévenir et traiter les maladies cardiaques.

Que contient le sandwich que vous mangez ?

16 Oct 2024

by Cristina Sáez

Un groupe de chercheurs européens a analysé pour la première fois le microbiome de plus de 2 500 types d’aliments. Les résultats permettront de mieux identifier les bons et les mauvais « microbes » et d’améliorer la qualité et la sécurité des produits existants. De plus, la recherche met en lumière l’influence du microbiome alimentaire sur notre propre microbiome intestinal et notre santé générale.

La colonisation microbienne de l’intestin du bébé est principalement influencée par le microbiote vaginal de la mère au moment de l’accouchement, puis par l’allaitement maternel. Pour la première fois, deux nouvelles études montrent que les pères contribuent également au microbiote des bébés, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la santé de ces derniers.

Deux établissements de Barcelone, l’hôpital clinique et l’hôpital de Bellvitge, ont lancé la première banque de microbiote fécal d’Espagne. Leur objectif est de recevoir des dons de selles de personnes en bonne santé afin de procéder à des transplantations de microbiote sur des patients souffrant d’infections bactériennes potentiellement mortelles connues sous le nom d’infections à C. difficile. Nous avons pénétré dans les unités de transplantation de microbiote fécal de ces deux hôpitaux pour découvrir leurs méthodes et rencontrer certains des donneurs.

Notre côlon abrite une véritable jungle !

13 Mar 2024

by Cristina Sáez

Les bactéries composant notre microbiote intestinal ont une vie sociale très active puisqu’elles communiquent les unes avec les autres et collaborent. Or, elles sont aussi concurrentes et se tiennent mutuellement en échec. Notre santé dépendant dans une large mesure de la communication entre nos bactéries et nos cellules, la compréhension de leurs relations sera un élément clé de la médecine personnalisée de demain.

Pendant cinq ans, une équipe internationale de chercheurs a étudié les échantillons de couches de près de 650 bébés en bonne santé âgés d’un an, et a découvert 10 000 espèces de virus, dont la plupart étaient inconnus jusqu’à ce jour. Loin de rendre les enfants malades, ces virus seraient de véritables alliés du fait qu’ils jouent un rôle important dans la protection contre les maladies chroniques.

Le microbiote intestinal influence les performances sportives et la résistance après l’exercice physique. En outre, la pratique régulière d’une activité physique modérée favorise une composition bactérienne plus saine et, par conséquent, une meilleure santé physique et mentale.

L’inhalation de polluants atmosphériques au cours des six premiers mois de vie pourrait affecter les bactéries intestinales d’un bébé -provoquant des altérations dans leur composition liées à un plus grand risque d’allergies, d’obésité et de diabète- voire influencer le développement du cerveau, conclut une nouvelle étude.

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